Le mot daara , fait souvent référence aux maîtres d’écoles coraniques.Ces écoles sont en général dirigées par des maîtres spirituels pour l’apprentissage des versets du saint coran . Ces maîtres dévoués dans leur tâche, doivent nécessairement être soutenus par les autorités communales et administratives de la localité. Il contribuent également à l’éducation religieuse de ces enfants. Car l’éducation religieuse quelle que soit la religion fait partie intégrante de la vie religieuse de tout être humain. Alors on ne saurait la négliger. Et ces maîtres coraniques et leurs adeptes travaillent quelques fois dans des conditions périlleuses voire très difficiles .La plupart des maîtres coraniques ont jugé nécessaire que la place de ces enfants qn’est pas dans la rue . Pour ce faire, ils jouent un rôle fondamental dans la société pour relever ce défi disent-ils . À ziguinchor , les enfants des daara viennent de divers horizons du Sénégal et de la Guinée-Bissau. Très souvent ces enfants sont envoyés par leurs parents dans ces daara sans aucun moyen accompagnant ces maîtres .Un maître coranique sous-couvert d’anonymat passe en un revers de main sur cette question : 《 j’ai plus de 80 enfants en charge et j’ai des moyens très limités pour m’occuper de tous ces enfants. Je suis le seul responsable de tous ces enfants . Je m’occupe instantanément de leur éducation, de leur santé et de leur éducation. Cependant je demande un appui financier et sanitaire pour sauver ces enfants apprenants des daara du Sénégal.
Alphousseyni Barra Faty
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