Tristesse et désolation

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Ce matin, je suis encore peiné d’apprendre le rappel à Dieu d’un des derniers Mohicans de la presse.

Mbaye Sidy MBAYE s’en est allé à jamais laissant derrière lui des générations de journalistes qu’il a formé ou inspiré.

Je fus inspiré, influencé même par ses prestations à radio Sénégal, alors que j’étais en classe de Seconde au lycée Van Vollenhoven (actuel Lamine Guèye).

Le journal de 22 heures qu’il présentait en duo avec une autre journaliste à la voix sublime, Hélène Harley, était un véritable régal

Le ton, la diction, l’articulation, les chapeaux, les transitions, la présentation des titres

Et ce n’est pas tout. Les témoignages sur sa vie, de professionnel, d’homme dans la société, m’ont été d’une grande utilité.

J’avais déjà appris beaucoup de choses en les écoutant

Ce qui fait de ce duo assurement ma première école de formation professionnelle à ce métier que j’ai toujours voulu exercer.

C’est pourquoi je perds un Maître, une Boussole qui a gouverné ma pratique dans le métier.

Imagine quelle fut mon émotion

À présent il ne me reste qu’à prier pour toi, Maître.

Qu’Allah t’accueille à Jannatu Firdawsi.

Alassane MBALLO

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