Récemment Kolda a fait partie des régions classées dernières pour les résultats au Bac. Elle fait partie aussi des régions classées dernières en matière de développement. Comme si cela ne suffisait pas, le Directeur Régional de la Santé de Kolda a publié des chiffres effrayants sur le SIDA. En effet les résultats fournis par les techniciens de la santé révèlent un taux de prévalence du VIH de 1,7% nettement au-delà du taux national qui est de 0,3%. Selon un des activistes de Kolda, une telle situation mérite une réflexion approfondie. Bakary Marone Seydi de se demander si cette situation amère qui frappe Kolda ne nécessite pas une pause, un arrêt pour voir là où le bât blesse. A son avis, une table ronde regroupant tous les acteurs de développement pourrait permettre de trouver des solutions adaptées. Pour l’activiste, il est impératif de sortir du tableau sombre dans lequel le fouladou est souvent présenté, alors qu’il présente d’immenses potentialités. Des ressources naturelles importantes, des jeunes dynamiques à qui il suffit juste d’orienter pour s’auto-suffire. « N’y aurait-il pas des individus tapis dans l’ombre qui refuseraient le développement de Kolda » s’interroge cet intellectuel. Il en appelle à une prise de conscience et d’actions. « Chers koldoises et koldois, cette situation ne peut plus durer .Nous devons rétablir la vérité sur notre région et la positionner parmi les régions attractives» dit-il. De toute façon, il rappelle que les tenues des assises de Kolda est désormais impérative car selon lui «il est tant d’unir toutes les forces pour répondre aux aspirations de la région ».
Assane COLY (correspondant)