Le protocole de Maputo a la Charte Africaine des droits et des peuples est un protocole international de l’Union Africaine amenant les états signataires à garantir les droits des femmes y compris le droits de participer au processus politique, a légalité sociale et politique avec les hommes, une autonomie améliorée dans leur décision en matière de santé et à la fin des mutilations génitales féminines. Dans son article 14, les états membres veillent à ce que les droits des femmes surtout en matière de santé soient respectés et promus. Le rôle des medias dans ce processus doit pouvoir amener certains états comme le nôtre à faire respecter la charte de ce protocole. Beaucoup de femmes subissent des agressions sexuelles qui aboutissent à des grossesses indésirables. Ces grossesses sont parfois à l’origine de troubles sociales qui peuvent aller jusqu’à la suppression de la vie de la victime. Au vue de toutes ces conséquences néfastes, même si l’on sait que l’avortement dans tout son concept n’est pas du tout autorisé dans notre pays, force est de reconnaitre que certaines dispositions de l’article 14 (1) (d) et (e) du protocole de Maputo peuvent être améliorées. En outre, les états sont interpellés à prendre les dispositions idoines pour garantir à ces victimes d’incestes, de viols, ou que sais-je encore ; un accompagnement psycho-social. C’est pour partager sur tous ces aspects et informations qu’un atelier de sensibilisation a réuni les journalistes locaux de la région ce mercredi 24 juillet.
Assane Coly (correspondant).