A quelques jours de la Tabaski, les préparatifs vont bon train. Les marchés sont inondés de produits de toutes sortes. Oignons, pommes de terre, haricots, huile etc…Une rue très connue des koldois occupent le devant de la scène ; la rue Baol-Baol, qui se situe à quelques encablures de la perception municipale et de l’hôtel de ville de Kolda grouille de monde. Quelques citoyens que nous avons souhaitaient voir la baisse des prix des denrées de première consommation avant la fête, mais hélas. Cependant ils ne décolèrent et espèrent toujours que les prix seront baissés par le nouveau régime’. Du coté des tailleurs c’est la même effervescence. Les clients se bousculent devant les ateliers de ces braves artisans qui ne peuvent dormir, par ces temps qui courent du sommeil du juste à cause des commandes qu’ils comptent honorer à tout prix. Les points de vente de mouton à Kolda ses sont multipliés cette année. Les quelques foirails ou nous nous sommes rendus sont bondés de monde. Le grand foirail du quartier de Bouna Kane se trouve cette année dans des conditions acceptables. C’est parce que l’hivernage n’a pas encore fini de s’installer dans le fouladou. A pareil moment, l’accès était très difficile à cause des flaques d’eau qui qui jouxtent l’entrée du marché. Le mouton élément incontournable pour cette fête est visible un peu partout dans la ville mais selon les clients rencontrés, il est très cher. Les prix varient entre 75.000f à 350.000f, selon les téfankés qui se sont ouverts à nous. Ces derniers soutiennent que les clients ont le choix entre l’accessible et le cher. D’autres foirails non réglementaires poussent comme des champignons. Il appartient aux autorités dans ce sens de gérer cette situation. Quoi qu’il en soit la fête sera célébrée dans notre pays dans trois ou quatre jours. Elle occasionne des dépenses certes, mais sachons raison gardée car la vie se poursuit après la fête.
Assane Coly(correspondant)