Après le départ de PIPADHS (Projet Investir pour les Premières Années pour le Développement Humain au Sénégal), une rencontre permettant de faire le point sur la mise en œuvre des interventions dans la région de Kolda s’est tenue ce lundi pour essayer tant bien que mal de combler le gap en matière de nutrition. Suite à l’analyse faite, les indicateurs de malnutrition chronique sont inquiétants :17,8% et 9,8% de mal malnutrition aigüe. Quant au taux de pauvreté, il est à 62,5%, mais aussi un taux d’anémie chez les femmes qui tourne autour de 54% et chez les enfants qui est de 72%. Tout cela montre qu’il y a de réels efforts à faire. Compte tenu du niveau de pauvreté, du degré d’application des orientations stratégiques, des résultats enregistrés par rapport aux activités de communication pour le changement de comportement, les collectivités sont interpellées. Pour Mamadou Celly Ly, responsable du bureau régional du secrétariat exécutif du conseil national de développement et de la nutrition, les collectivités territoriales doivent continuer à prendre en charge les questions liées au développement de la nutrition pour inverser la tendance. Même si aujourd’hui, PINKK (Projet Intégré de Nutrition des régions de Kolda et de Kédougou) est là, au niveau opérationnel, il faut une meilleure prise en charge des questions de nutrition par les collectivités territoriales. Leur appui conséquent permettra une meilleure institutionnalisation de la nutrition mais aussi un meilleur financement des interventions de nutrition pour les communautés. Le responsable Celly Ly d’appeler certains maires de commune qui ont pris des engagements à respecter ces derniers parce que « le processus d’accompagnement dans ces communes se poursuivra à travers PINKK. » a t-il déclaré.
Assane Coly(correspondant)