Dans le vaste programme de « xeyu ndaw gni », d’une enveloppe globale de 450 milliards de francs CFA, l’Etat du Sénégal a alloué au FERA un montant de plus de 17 milliards pour un objectif de 11 mille emplois directs. Apres sa création par décret en janvier 2007, le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA) a été modifié en 2017.L’objectif de cette réforme est de permettre à l’Etat, la prise en charge optimale de l’entretien routier qui est devenue une question à la fois impérieuse et urgente.
Au Sénégal, la valeur du patrimoine routier et autoroutier est estimée à près de 3 mille milliards de franc CFA. Les principales activités du FERA sont :-les travaux généraux comme (curage des ouvrages d’assainissement, désensablement et désencombrement des routes revêtues)-l’entretien léger des pistes par cantonnement -les travaux mécanisés. C’est donc pour discuter du programme d’urgence de l’insertion des jeunes dans les différentes communes que le FERA a tenu sous la supervision du gouverneur de la région de Kolda, un CRD qui a regroupé l’ensemble des maires de Kolda et de Sedhiou.
Apres deux ans de mise en œuvre du FERA, le constat est que les maires sont prêts à prendre à bras le corps le programme de cette structure, même s’il y a eu des doléances liées à la construction de routes comme dans le département de Medina Yoro Foulah, mais aussi à l’augmentation du nombre de cantonniers vu que les deux régions totalisent 2 mille 160 jeunes cantonniers enrôlés dans ce programme par FERA. Le FERA comme son nom l’indique est aussi un fonds d’entretien de financement.
Il est le bailleur de fonds des infrastructures au Sénégal. Dans le programme spécial de désenclavement, les deux régions de Kolda et de Sedhiou ont bénéficié de plus de 400 kilomètres de route financé à hauteur de 103 milliards. Pour dire que le développement des infrastructures routières est au cœur de la politique de l’Etat du Sénégal.
Dans ce même ordre d’idées, le nivellement vers le haut des salaires des cantonniers par les plus hautes autorités du pays est envisagé car cela reste un vaste programme d’ordre social si l’on se fie aux déclarations du directeur général du FERA Pape Ibrahima Faye.
Assane Coly (correspondant)