Ils sont plus d’une centaine de travailleurs mis dans la touche à vivre le calvaire. Les ex travailleurs de FERA (Fond Routier d’Entretien Autonome) ne savent plus aujourd’hui ou donner de la tête. Apres leur licenciement par l’entreprise, ces derniers courent derrière leur salaire depuis plus de huit mois. A leur charge ; la scolarité de leurs enfants, la nourriture avec comme corolaire l’augmentation du prix du sac de riz, l’eau, l’électricité etc…
Actuellement leur mal semble atteindre la vitesse de croisière ; et si rien n’est fait jusque-là, ils comptent passer à la vitesse supérieure. Selon Lamine Biyaye un ex employé de FERA, sa promotion fait partie des premiers employés de l’entreprise. Il ne parvient pas à comprendre jusqu’ici le motif de leur licenciement abusif. Entre temps, certains d’entre eux, en nombre limité étaient repris mais cela n’a pas du tout servi à régler la situation. « A défaut de notre réintégration, nous demandons à entrer dans nos fonds. Qu’on nous paye nos huit mois de salaire qu’on nous doit» Les travailleurs de FERA disent attendre l’arbitrage de l’inspecteur du travail qu’ils ont saisi depuis l’éclatement du conflit.
Assane Coly (correspondant)