Le projet résilience déroule beaucoup d’activités qui concourent à l’autonomisation des jeunes et des femmes dans les régions de Kolda, Sédhiou, et Ziguinchor. Aujourd’hui, nous sommes dans un contexte de souveraineté alimentaire qui vise à relever le défi de la production et de la productivité. Cela n’est possible grâce qu’aux projets et aux programmes du ministère de l’agriculture. La synergie qui existe ou qui doit exister entre ces projets et programmes doit, dans un court terme permettre à cette frange juvénile et sensible de s’auto-prendre en charge dans tous les domaines. De l’avis du docteur Paulin Bossou directeur pays par intérim de MIDA- Sénégal (Migrations pour le Développement en Afrique) invité dans le cadre du partage d’activités réalisées par le projet résilience, l’objectif est d’atteindre 11 mille 500 clients et 30 mille 000 clients indirects s’activant autour de plusieurs filières agricoles comme : le riz, la mangue l’anacarde, l’horticulture et les fruits de baobab. Avec AVENIR( Adaptation et Valorisation Entrepreneuriales en Irrigation et agriculture Rurales) et MIDA qui cible les cadres, les entrepreneurs et les experts africains de la diaspora désireux et capables de contribuer par leurs compétences mais aussi par leurs ressources financières et autres aux efforts de développement de leur pays d’origine, l’approche est entrepreneurial. C’est à dire qu’il est question d’accompagner tous les jeunes et les femmes qui ont des idées d’affaires parce que tout simplement, selon docteur Bossou, la pauvreté ne pourra être éradiquée en Afrique et plus particulièrement au Sénégal qu’à travers la mise en place d’entreprises compétitives.
Assane Coly (correspondant)