Honorable, parlez-nous du début de la campagne électorale et de la venue d’Amadou Ba tête de liste nationale dans le département.

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La campagne se déroule bien dans l’ensemble avec la coalition jam ak jeriñ, nous avons reçu ce samedi la tête de liste de la coalition jam ak jeriñ Amadou Ba en compagnie d’une délégation, c’est ainsi que nous avons sillonné ensemble dans le département en débutant à Medina Gounass ou le khalif a formulé des prières à l’endroit des membres de la coalition et ensuite une liesse populaire nous a reçu à vélingara,Medina yoro foulah et partout d’ailleurs dans la région de kolda on a un accueil chaleureux des populations.

Ensuite, nous avons fait un grand meeting dans la commune de Gounass, à Sangoulé et Boustane et dans les villages environnants. Aussi, à Sinthiang Koundara, Boynguel, Saré Nagué, les gens ont accueilli la Coalition de la paix et de l’espoir. Inchallah, on va clôturer cette campagne dans la commune de Bonconto le 15 novembre. Après cela, nous sommes en train de faire des visites de proximité pour changer de paradigme par rapport aux meetings folkloriques d’avant. Avec l’élection présidentielle passée, nous avons compris que c’est le folklore qui est l’essentiel, mais c’est d’être auprès des populations. C’est le format que nous avons adopté.

Ne vous reprochiez-vous pas de dissoudre votre parti, le R.C.D, dans l’APR, l’ex-parti au pouvoir qui vole en éclats. Je pense qu’il n’y a pas de déception. Nous allons nous inscrire dans une nouvelle dynamique et aussi tout dépend du contexte. Ils étaient dans une dynamique et nous sommes revenus à la période des grands ensembles, c’étaient des blocs qui s’affrontaient et après, il y a eu un émiettement de l’électorat, mais aujourd’hui, il y a un resserrement.

On voit qu’aujourd’hui les populations sont de plus en plus conscientes de la puissance de leur vote et elles votent utiles, elles n’utilisent plus de force. Si on fait une bonne analyse de la présidentielle, on n’a eu que deux candidats qui ont émergé, ce qui veut dire qu’aujourd’hui l’électeur vote pour des coalitions : nous sommes dans un monde de rassemblement de coalition, on ne peut pas aller seul. Et vouloir gagner quelque chose, donc cela nous donne raison d’avoir intégré les nouvelles dynamiques d’une nouvelle coalition qui s’appelle Jam ak jeriñ, et on verra avec les élections législatives ce que cela va donner en termes de responsabilité. Il faut dire qu’on ne regrette rien et nous sommes convaincus plus que jamais qu’il faut aller dans des regroupements politiques pour pouvoir exister aujourd’hui.

Quelle appréciation faites-vous aussi des grands cadres de l’APR qui ont transhumés vers l’autre camp ?

Je pense que la politique doit être exercée avec dignité et honneur. Je pense qu’il faut toujours avoir une logique. On ne peut pas insulter quelqu’un hier et vanter ses louanges. Je pense que cela est paradoxal et ce n’est pas honnête. Et c’est personnel aussi. Que ce soit par conviction ou par morale, il y a certaines choses qu’on ne devrait pas faire en politique. Je ne suis pas partisan de cette forme de faire la politique, il faut faire la politique avec loyauté avec la constance et la permanence, mais changer de camp d’un moment à l’autre, depuis une dizaine d’années, je suis dans le même camp, je suis toujours dans la logique de mon choix maintenant, il faut dans un pays une démocratie, c’est un pouvoir et une opposition, on ne peut parler de démocratie sans opposition, si tout le monde, allaient au Pastef, il y aurait plus de démocratie, on n’est pas à l’ère des parts uniques donc l’opposition est incarné par des gens intègres imbus de valeur de la république du sens de l’honneur, c’est un peu ça ma perspective politique.

Quel est le bilan à mi-parcours ?

Je suis très satisfait des retours que je reçois des populations parce que ce qui est le plus important désormais une élection ou bien une poste, c’est une affaire de destin, mais c’est que je sais aujourd’hui ce que les populations veulent me voir être leur député ça appartiendra au destin parce que c’est le destin qui fait l’homme aussi et il est au bout du pour rien ça peut basculer d’un sens comme dans l’autre, mais moi, je suis déjà satisfait de la réaction qu’ont les populations à travers le téléphone et vous savez, nous sommes dans un monde virtuel et nous occupons une bonne position dans ses élections là, cela ce sont les populations aussi en tout cas, je suis très satisfait pour ça et cela nous confirme que le travail est un trésor un bien n’est jamais perdu en politique seule le travail paye, je pense que ce sont les grands enseignements, je suis content du département.

Fin de l’entretien Maly Baldé pour (actumedia)

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