Le mois béni de Ramadan est un mois de repentance pour toutes les communautés musulmanes .
Les adeptes n’hésitent pas à s’acheter toutes sortes d’articles pour l’honorer. Ce mardi 11 avril 2023 , c’est la ruée vers le marché hebdomadaire de la ville de Goudomp. Les acheteurs et les vendeurs viennent de partout . Les vendeurs ambulants venant de loin , étalent leurs marchandises à même le sol et crient à tue-tête à l’appel des clients tout en faisant l’éloge de leurs marchandises . Cette femme M.T. sous-couvert de l’anonymat , venant d’un village lointain du département de Goudomp , était au marché pour s’approvisionner en denrées alimentaires et d’ ustensiles de cuisine et d’autres accessoires pouvant tous entrer dans la bonne cuisine pour la rupture du jeûne.
. Elle se plaint de la cherté de la vie : << les denrées alimentaires coûtent cher ainsi que les ustensiles de cuisine. Les prix de ces marchandises ne sont pas à la portée de ma bourse . >> Sous ce soleil ardent de Ramadan , la femme continue toujours à déambuler entre les différents étals des vendeurs pour se faire bon marché. >> Le << louma >> ou marché hebdomadaire se tient comme d’habitude sur une des artères principales du quartier de Diolacounda , la place ce matin est bondée de vendeurs et d’acheteurs. Le vieux S.C. venant d’un village de la rive gauche du fleuve Casamance à hauteur de la ville de Goudomp, assis sur un tabouret , égraine son chapelet tout doucement, espérant trouver un client potentiel pour son bélier attaché à côté sous un arbre . Mais en vain , jusque là je n’ai pas encore reçu un visiteur me demandant le prix de ce beau bélier martèle le vieux vendeur . je voudrais vendre ce bélier pour préparer la fête de Korité et surtout les habits de mes enfants pour cette fête. Je suis encore là espérant trouver un client trompettise encore ce vieux vendeur. Le marché suit son cours habituel, les gens vont et viennent dans un brouhaha confus. Cette autre jeune femme se lamente de sa situation de vente de canaris , de couscoussiers , d’encensiers et de fourneaux en argile qu’elle a exposés devant les clients du marché pour en tirer gain. Rares étaient des clients qui demandaient ces marchandises et pourtant à cette heure de la journée le marché regorgeaint de monde et chacun attendait sa chance . Aussitôt la jeune femme , désespérée , hableuse , commençait à raconter le transport de ces objets fragiles destinés à la vente au marché. << Chaque fois que je viens vendre au marché hebdomadaire de Goudomp mon souci majeur se confine dans le transport de ces objets fragiles destinés à la vente. Quelques fois je perds deux ou trois objets voire cassés .Cela est une perte énorme pour moi . Voilà qu’aujourd’hui je n’ai rien vendu et je serai obligée de les retourner avec risque de perdre encore certains. >> Ainsi le marché est resté animer pendant toute cette journée , les gens vont et viennent.
Alphousseyni Barra Faty
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