«Féminicide»

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Rwanda_2011 Irene, a rape victim, tells her story in the Cyangugu District of Rwanda. Irene was raped in her home by a French peacekeeping soldier during the Rwandan Genocide who entered her home by force, broke her hand and raped her. Her three children where home during the break in but fled when they say the soldier enter. Today, Irene is married and has not told her husband of her past.

Face aux tueries dont elles sont les victimes expiatoires, les femmes se rebellent. Là, il ne s’agit pas seulement de nos féministes enragées, mais de toutes les femmes. Il faut reconnaitre que ça commence à faire trop à Galsen. On tue pour un rien. Gratuitement et lâchement. Et face à cette violence injustifiée tout le monde se bouche les oreilles et ferme les yeux. Aucune réaction des autorités encore moins des religieux, en particulier l’Ong Jamra si prompte à donner de la gueule pour des histoires de fesses.

Tout le monde semble cautionner ces actes par son silence complice. Nos gracieuses femmes, qu’un de nos regrettés chefs religieux considérait comme le sel de nos vies, ne méritent assurément pas ces barbaries d’un autre âge. On lève trop et facilement la main sur elles. On les viole ou les tue impunément pour des peccadilles. Une demande de divorce devant un conjoint coureur de jupons. On sort le fusil et achève l’impertinente. On la roue de coups de couteau, lui sert une gifle qui la renvoie au pays des ombres, comme disent les Indiens, avant de maquiller l’acte par un suicide. Elle demande la dépense quotidienne, on la frappe, la mord et justifie l’acte, devant les tribunaux, par un accès de colère.

Ce ne sont pas seulement les hommes qui sont malades mais la société sénégalaise. Des ressorts se sont évidemment cassés pour qu’on en arrive à ces séries de meurtres. De nouvelles formes de violences qui commencent à faire désordre et qui méritent la réflexion soutenue de psychologues et psychanalystes. Est-ce l’effet de la crise c’est-à-dire de la paupérisation galopante dans nos villes et à l’intérieur du pays ? Le phénomène se développe un peu partout en milieu urbain comme rural. Cinq femmes tuées pour des motifs bien légers dans le premier trimestre de l’année en cours. Tout le monde est interpellé.
KACCOOR BI – LE TEMOIN

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