Cette 8ᵉ édition de la Foire Djimini, un important rassemblement des agriculteurs et des méthodes efficaces en agroécologie, n’a pas manqué d’activités. Trois jours chargés d’expositions de semences et de discussions sur les méthodes, un instant crucial pour les producteurs agro-écolos.
Selon le Président Lamine Biyaye de Martelé, adopter une alimentation saine représente plusieurs étapes vers un soutien pour notre santé. L’agroécologie consiste à vivre dans un milieu sain, éloigné des pesticides et des fertilisants chimiques.
L’édition 8 de la foire de Djimini symbolise non seulement un véritable dévouement collectif d’une coalition d’organisations paysannes ouest africaines, mais aussi une détermination pour une finalité durable : l’agroécologie, cultivée de manière saine dans un environnement sain.
Des centaines d’exposants provenant de différents milieux, principalement des Ouest-Africains, bien que des Français, des Belges et des Canadiens soient également présents. Le Comité ouest africain des semences paysannes (COASP) ainsi que les Associations sénégalaises de producteurs de semences paysannes ont réussi un pari sans faille.Depuis 2007, cet événement est organisé chaque deux ans.
Il fait partie d’un processus de valorisation des espèces et des variétés agricoles : une recherche participative sur les semences disparues ou en danger de disparition, ainsi que sur les cultures négligées par les gouvernements. L’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (ASFA) diffuse ce processus au niveau international.
Maly BALDE