Le film » ni chaînes ni maîtres » a été présenté à la presse au ciné Pathé ce 02 novembre à travers une projection. Simon Moutaïrou, réalisateur du film qui retrace les moments douloureux, choquants des peuples africains au temps de l’esclavage. Une période où le blanc prenait de force les noirs pour la plantation entre autres. L’actrice sénégalaie Anna Diakhere Thiandoum essaie de raconter les motivations du film. Selon elle »Il y a certaines oppressions(…). Briser aussi les chaînes au tant dans le passé qu’au présent. Là,on est dans une immersion dans une force de se libérer et d’accepter les choses que nos ancêtres nous ont laissées. Pour moi ce film est une recherche de soi en tant qu’Africain,en tant qu’une personne qui doit retourner dans ses racines qui doit s’ancrer pour grandir, aller chercher autre chose. Parce que pour aller chercher autre chose,il faut vraiment s’ancrer de là où on vient et aimer soi-même, sa peau,sa manière de s’habiller,de parler etc.Parce qu’on a laissé beaucoup de choses dans nos traditions sénégalaise, aujourd’hui que j’aimerais qu’on sache à l’école par exemple. Nos ancêtres ont décidé de briser les chaînes à l’intérieur(…). Avec ce film comme dans le présent et le passé va nous permettre aider une immersion s’aimer comme on est, à s’assumer.Simon Moutaïrou, réalisateur du film ajoute: »ce film doit donner comme une injection presque comme un slogan politique . Évidemment l’oppression est toujours là , l’esclavage existe,le néo colonialisme existe encore ».
Bacary Cissé