Les commerçants de Vélingara, des détaillants et des grossistes, ont suivi un mouvement d’humeur ce lundi pour protester contre les contrôles de routine et les tracasseries des agents du service commercial et du service d’hygiène, largement suivis par ces derniers.Face à la presse ce matin, ils ont crié leur ras-le-bol et appellent les nouvelles autorités à l’aide face à ce désarroi.Plusieurs boutiques sont fermées ce lundi au niveau des quartiers et aussi au niveau des marchés dans la commune de Vélingara. Face à ce problème, les boutiquiers ne savent plus à quel saint se vouer, c’est pour cela qu’ils ont décrété 24 h de grève pour se faire attendre. Face à la presse, ils ont listé leurs problèmes : « Nous sommes fatigués de ces tracasseries, la situation est compliquée à notre niveau, nous tenons à chaque 10 jour, ce sont des contrôles à ne pas finir des agents du service du commerce de Vélingara et sans oublier le service d’hygiène qui nous taxe des sommes allant de 9 000 à 54 000 f. » Certes, on ne peut pas échapper à la loi, mais c’est sévère envers des responsables de famille, ces situations qui poussent les jeunes à prendre les pirogues, a expliqué Alassane Sow, secrétaire général de l’association en tant que porte-parole du jour. Aussi, poursuit-il, « c’est compte tenu de toutes ces difficultés et tracasseries que nous avons décidé de décréter un mot d’ordre de grève de 24 heures. » Pour ces commerçants et boutiquiers, ils ont observé ce mot d’ordre malgré eux. Mieux encore, nous avons saisi le préfet pour lui expliquer la situation, il nous avait promis de rencontrer les services concernés, mais jusque-là, le problème demeure. »Mamadou Ka, le chef du service départemental du commerce de Vélingara, a tenu à apporter des clarifications et des précisions. À l’en croire, le service du commerce procède au contrôle tous les trois mois. « Le contrôle n’est pas récurrent chez nous, nous le faisons tous les trois mois et ce n’est pas cher », a-t-il souligné. Cependant, M. KA a noté que d’importantes quantités de médicaments et de cigarettes ont été saisies dans des boutiques de la commune ces derniers jours et que, mieux, certains commerçants ne respectent pas les prix affichés. Dans ce même sillage, l’adjudant Pathé Baldé de la sous-brigade d’hygiène de Vélingara nie les allégations faites par les commerçants et précise que la loi stipule qu’ils font des contrôles tous les jours. Vu le nombre d’agents dans la brigade, il est obligé de faire le contrôle selon leurs plannings d’activités. De préciser aussi qu’en ce moment, ils ont huit tonnes de produits impropres à la consommation qui viennent des boutiques de la commune de Vélingara et dans les autres communes. Il rappelle qu’il a toujours prôné le dialogue entre lui et les commerçants, mais c’est dommage de voir la tournure des choses et par rapport aux prix des taxes, c’est écrit noir sur blanc sur le code d’hygiène que sa forfaiture a son propre prix. Rétorque le patron de l’hygiène de VélingaraLa population de Vélingara doit consommer des produits propres sans effet immédiat, tel est mon sacerdoce.
Maly BALDE