Comme il est de coutume et suite aux instructions des autorités hiérarchiques mais aussi a la suite du conseil interministériel sur la question, le préfet de Kolda a convoqué un CDD (Comité Départemental de Développement) pour voir ensemble les mesures à prendre pour que la rentrée scolaire puisse se passer dans de bonnes conditions et que les enseignements apprentissages puissent démarrer le 7 octobre jour de rentrée des élèves. Sur ce, le tour d’horizon de l’ensemble des établissements du département de Kolda a été fait. Ce qu’il faut rappeler c’est que les difficultés n’ont pas manqué, mais surtout ce sont les questions liées aux inondations, aux abris provisoires et au déficit de tables bancs qui ont capté l’attention des participants. Concernant les inondations l’aspect majeur à prendre en compte c’est qu’il continue de pleuvoir dans cette partie sud du pays. Pour cela, les chefs d’établissements ont été sommés de prendre toutes les dispositions utiles pour que les écoles soient accessibles aux élèves dès le jour de la rentrée. A cet effet les collectivités territoriales sont appelées elles aussi à jouer leur partition. L’année dernière, un déficit de 3000 tables bancs a été noté. Pour cette ouverture, le gap en table bancs est de 2000.A ce rythme selon l’inspecteur de l’éducation et de la formation, le problème des tables bancs ne sera plus qu’un vieux souvenir. Les performances scolaires du département ne sont plus à démontrer. La preuve, la région est placée première cette année aux concours d’entrée en sixième et au CFEE. Au BFEM également, les résultats sont largement au-delà des attentes. Le préfet Mbassa Sene qui a présidé le CCD estime qu’avec les instructions données aux chefs de service, aux partenaires et a tous les acteurs, le concept « oubi tey,jang tey » sera suivi d’effet immédiat ici dans la capitale du fouladou.
ASSANE COLY (correspondant)