Kolda : Mariages d’enfants et mutilations Génitales féminines ; Des fléaux plus que jamais préoccupants pour le Réseau des jeunes

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Contribuer à une meilleures compréhension des journalistes, afin de sensibiliser le public et de promouvoir des changements positifs dans la société, c’est a ce titre que les Réseau des Jeunes pour la Promotion de l’Abandon des Mutilations Génitales Féminines et des Mariages d’Enfants, dans le cadre de son projet  « Initiatives de Mobilisation sur la santé, les droits des femmes et des filles au sud du Sénégal ;Kédougou Kolda et Sédhiou « Sam xale-yi doolel jigueen-yi » financé par AMPLIFY CHANGE, en sa phase 2, a organisé une session d’orientation avec les acteurs des médias, sur le traitement  des informations sensibles aux violences  a l’égard des femmes et des filles.

 En effet, l’élimination des Violences Basées sur le Genre(VBG) demeure l’un des plus importants pour renforcer les mécanismes de protection des droits des femmes et des filles. Ces derniers sont plus affectés par les VGB à cause des facteurs sous-jacents tels que : leur faible pouvoir de décision, leur dépendance financière vis-à-vis des hommes traditionnellement considérés comme chef de famille. Cette couche vulnérable continue de subir des discriminations liées aux coutumes et aux traditions comme les MGF (Mutilations Génitales Féminines) et les ME (Mariages d’Enfants).

Malgré tous les efforts consentis par l’Etat dans la promotion des droits humains surtout ceux des femmes et des filles, l’Enquête de Démographie et de Santé Continue (EDSC) de 2019 montre que16.1% des filles de moins de 15 ans déclarent avoir été excisées contre 14% en 2018.

Dans les régions du sud comme Kédougou Kolda et Sédhiou, l’excision est plus fréquente. Le mariage d’enfants présente aussi un taux de prévalence de 30.5% avant 18 ans. Ceci montre que, malgré les lois adoptées et les conventions ratifiées par le Sénégal en faveur de la protection des droits des femmes et des filles, les violences basées sur le genre persistent et engendrent des conséquences énormes au plan individuel et social.

Il est donc grand temps d’agir pour que le langage de sensibilisation aboutisse au changement de comportement a tous les niveaux.

Assane Coly(correspondant)

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