Vélingara : Le vigile tué à Sangalkam enterré ce Mardi, Les vérités de la famille Baldé de Saré Conco

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Mamadou Baldé, âgé de 24 ans, vigile dans une société de gardiennage, repose depuis hier dans le cimetière du village de Saré Conco, situé dans le département de Vélingara. Des prières émues et des larmes chaudes ont accompagné le fils unique du couple Baldé de ce patelin de la commune de Saré Coly Sallé jusqu’à sa dernière demeure et cela depuis dimanche, à l’aube, lorsque la nouvelle de sa mort tragique est parvenue aux siens. C’est la société de gardiennage qui a convoyé le corps sans vie jusqu’au village pour le remettre à ses parents. Selon Ibrahima Kandé, cousin du défunt, qui vit avec lui à Dakar, «Mamadou Baldé a été tué par balle, comme le confirme le certificat de genre de mort, le dimanche vers 2 heures du matin.

Il avait monté la garde avec 3 de ses collègues dans l’entrepôt du Prodac de Sangalkam. C’est là-bas qu’ils ont été surpris, de dos, par 11 assaillants munis qui de fusils, qui d’armes blanches. Les vigiles faisaient face aux grilles de la ferme et n’avaient de choix que d’affronter les assaillants pour s’enfuir. C’est ainsi qu’il a été touché par balle à la poitrine. Un coup qui lui a été fatal sur le coup».

Un autre vigile blessé, Amadou Diao, originaire du même village, est dans les liens de la détention, soupçonné d’être l’auteur du coup fatal. Toutefois, cette thèse est battue en brèche par le cousin Kandé qui estime :

«Ils étaient surpris et n’avaient pas eu le temps de prendre leurs fusils.» Et puis, M. Kandé croit savoir que «l’attaque armée ne peut pas être des règlements de comptes liés au foncier».

Il clarifie : «D’habitude, les litiges fonciers sont disputés entre promoteurs et présumés propriétaires, et non des vigiles. La vérité est qu’il s’agit de bandits cherchant à dévaliser l’entrepôt rempli d’un matériel d’une importante valeur marchande.»

Mamadou Baldé est célibataire, sans enfant. Unique soutien de sa famille, il est employé par Phoenix, il y a juste 3 mois ou un peu plus, selon Ibrahima Kandé.

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