« L’élection présidentielle de 2024 au Sénégal suscite des préoccupations quant à la représentation des femmes dans la course à la magistrature suprême »,a dit Maïnouma Dieng, entrepreneuse. Elle ajoute : » Malgré des avancées notables en matière de droits des femmes ces dernières années, la participation politique demeure un défi. Bien que le Sénégal ait progressé dans la promotion de l’égalité des sexes, les femmes restent sous-représentées dans les sphères politiques. » Selon la présidente de Activ’Elles ,les femmes ont réussi à occuper des postes importants dans des domaines tels que l’éducation et la santé, mais leur présence au plus haut niveau de la politique reste limitée. En 2024, cette réalité persistante soulève des questions sur les obstacles qui empêchent les femmes de s’engager pleinement dans le processus électoral. Toutefois pour renverser la vapeur d’eau. Cela demande un vrai casse-tête chinois. Voici quelques pistes de solutions pour relever les défis. »l’éducation politique des femmes. Autrement dit,investir dans l’éducation politique des femmes est essentiel. Cela implique la sensibilisation dès le jeune âge à l’importance de la participation citoyenne et la formation des femmes aux compétences politiques nécessaires pour se lancer dans une carrière politique. Ainsi,Les réformes législatives peuvent jouer un rôle crucial dans la promotion de l’égalité des sexes. Des lois soutenant activement la participation politique des femmes, la lutte contre la discrimination de genre, et la protection des droits des femmes peuvent créer un cadre propice à une plus grande représentation féminine » conclut-elle.
Bacary Cissé