Dialacoto, une commune qui se trouve dans le département de Tambacounda manque de tout. Cette bourgade située à plusieurs kilomètres de Tambacounda près du parc national de Niokolo Koba et frontalière a la région de Kédougou, est peuplée de près 23 mille 170 âmes. De l’éducation à l’électrification rurale en passant par la santé, l’hydraulique, les pistes de production, tout a été passé au peigne fin par le maire de cette localité Bafodé Dramé. Dans le domaine de l’éducation, même si des efforts sont entrain d’être faits par la fabrication annuelle de plus de 100 tables-bancs pour permettre aux apprenants d’être plus à l’aise en classe, des infrastructures comme des salles de classe, des murs de clôture entre autres, sont sollicitées par les populations. Idem pour le secteur de la santé qui traverse une zone de turbulence dans cette contrée. Pas assez de postes de santé ni d’infirmiers et de sages-femmes. Des femmes continuent d’accoucher à domicile faute de suivi. Excepté Darésalam et Dialacoto, tous les autres postes de santé ne disposent pas d’ambulance. Dans le domaine de l’électrification rurale, la commune de Dialacoto est à 6% de réalisation, contrairement aux autres communes du pays. Le manque criard des pistes de production se fait douloureusement sentir par les populations qui parfois sont confrontées à de sérieux problèmes d’évacuation de leurs produits. A cela s’ajoute le chômage des jeunes dialacotois. Toutes ces difficultés font que le maire de cette localité Bafodé Dramé monte au créneau pour demander de l’aide aux autorités étatiques, afin de sortir Dialacoto de l’ornière.
Assane Coly