Le Conseil Régional de Développement de la Nutrition (CRDN) qui est un démembrement du CNDN(Conseil National de Développement de la Nutrition) a tenu une rencontre de partage a kolda pour rappeler les changements intervenus dans le domaine de la nutrition avec le passage de la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) au Conseil National de Développement contre la malnutrition (CNDN).
Entre autres points débattus il y avait aussi le rappel de quelques notions dans le domaine de la malnutrition mais également le bilan des activités du CRDN.
La malnutrition est un déséquilibre entre les besoins de l’organisme et les apports qu’il reçoit.
Que la balance tombe de l’un ou de l’autre côté c’est la malnutrition.
Au total, près de 27 mille enfants qui ont fait l’objet d’un suivi de la croissance dans les trois départements de kolda sont malnutris.
Près de 109 mille enfants dépistés de la malnutrition aigue sévère sont recensés par trimestre dans la région. Les enfants ayants une malnutrition aigue sévère sont directement référés dans les structures de santé parcequ’en plus de la malnutrition ils sont malades.
Selon Idrissa Kane responsable du bureau régional du secrétariat exécutif du conseil national de la nutrition, la malnutrition se présente sous plusieurs formes :la malnutrition par excès,la malnutrition par carence et la malnutrition par déficit.
Le déficit de la malnutrition se caractérise par une non conformité entre la taille et l’âge de l’enfant, une non conformité entre le poids et l’âge et une non conformité entre le poids et la taille.
Pour ce qui est de la malnutrition par excès elle se caractérise par le surpoids et l’obésité.
L’objectif visé à terme par le Conseil Régional de Développement de la Nutrition a kolda c’est de ne laisser aucun enfant non dépisté ,parceque sans le dépistage beaucoup d’enfants meurent s’ils atteignent le stade de la malnutrition aigue sévère.
Les causes de tous ces facteurs selon toujours Idrissa Kane, sont multiples et sont souvent liées aux problèmes de précarité. (pauvreté, protection, hygiène, environnement etc… ) il ya aussi des causes fondamentales profondes liées à l’accès aux infrastructures aux services de base comme les hôpitaux,les dispensaires ou même à l’accès d’eau courante.
Ce qui reste un plaidoyer fort de même que l’obtention de moyens suffisants car comme le disait l’autre « la santé n’a pas de prix »
Assane Coly (correspondant )